Judo : Liza Gateau, une Fampoloise à Rouen pour continuer de grandir

La judokate, licenciée au JCB Arras, a dû quitter la région pour poursuivre sa progression. Sans oublier de défendre avec caractère les couleurs de son club de presque toujours.

Avec son statut d’athlète de haut niveau, la native de Fampoux a des horaires aménagés depuis son entrée en Pôle Espoirs l’année de ses quinze ans, lui permettant ainsi de s’entraîner quatorze heures par semaine tout en suivant en parallèle ses cours de deuxième année de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS).

Liza Gateau fait partie de ces jeunes sportifs arrageois exilés afin de se perfectionner dans des structures adaptées à la pratique du haut niveau. À vingt ans, la judokate s’entraîne la semaine au Pôle Espoirs de Rouen mais c’est bien le Judo Club Baudimont Arras, son club de toujours, qu’elle représente fièrement sur les tatamis.

Loin des yeux près du cœur

Malgré la distance, l’Artésienne retrouve le cocon familial tous les week-ends mais aussi David Pecquart, son entraîneur protecteur du JCB Arras, qui la suit assidûment depuis ses débuts. C’est ce dernier qui lui avait conseillé de partir à Rouen pour parfaire sa maitrise de l’art martial et ainsi toucher du doigt le plus haut niveau de la discipline. Ces longues années de dur labeur, loin des siens, lui ont ouvert à plusieurs reprises les portes de l’équipe de France en sélection jeunes. Avec quelques points d’orgue dont une troisième place aux championnats d’Europe devant toute sa famille ou encore une cinquième place aux championnats du monde en catégorie cadettes.

Avec Teddy Riner à Perpignan

Lors des derniers championnats de France, qui ont eu lieu du 12 au 14 novembre à Perpignan, où un certain Teddy Riner retrouvait les tatamis trois mois après ses deux médailles olympiques. Liza Gateau est tombée sur un os en huitièmes de finale puisque c’est la championne en titre des -48 kilos, Marine Gilly, qui lui faisait face. Loin d’être impressionnée, la pensionnaire du Pôle Espoirs de Rouen s’est inclinée mais garde en tête la prochaine échéance en 2022. « Quand on se retrouvera, je vais la battre », déclare l’Arrageoise.

Lancelot Dartigeas (Clp) | Publié le 28/11/2021

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